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Dystrophie sympathique réflexe ou maladie de Sudeck: diagnostics alternatifs et solution chirurgicale

13 janvier, 2020

Análisis distrofia de Sudeck_01_20191226

Dans cette entrée de son vidéoblog le Docteur Piñal analyse la dystrophie sympathique réflexe ou dystrophie de Sudeck, en proposant des scénarios alternatifs tant pour la diagnose que pour les solutions à cette pathologie au moyen de chirurgie.

La dystrophie de Sudeck, connue aussi comme syndrome douloureux régional complexe (CRPS 1 et 2, complex regional pain syndrome) provoque chez la personne qui en est atteinte un cadre de douleurs aigües accompagnées de troubles vasomoteurs aux extrémités supérieures tels que, entre autres, enflement, changements de couleur et de température, sensation de brûlure ou fourmillements. Ces altérations provoquent des réductions fonctionnelles graves de la main et du bras qui sont accompaggnées de troubles du sommeil.

Son travail et une expérience de dizaines d’années dans l’analyse de cas correspondants à ce profil ont amené le Docteur Piñal a considérer que la dystrophie sympathique ou réflexe n’existe pas per se, mais qu’il s’agit d’une catégorie sous laquelle est classé le patient quand les capacités diagnostiques s’avèrent débordées. Ainsi donc, d’après lui, la plupart des cas de syndrome douloureux régional complexe répondent à des pathologies sous-jacentes d’origine traumatique ou à des irritations et des lésions nerveuses.

Le Dr. Piñal présentait à Las Vegas (USA) en septembre dernier la conférence internationale invitée de la 74ème édition du congrès annuel de la Société Américaine de Chirurgie de la Main, qui portait sur la dystrophie sympathique réflexe et son caractère d’erreur de diagnostic. Ainsi, d’après le Docteur Piñal de nombreux cas de douleur chronique de main et du poignet qui “ont une justification et, par conséquent, une solution” sont erronément diagnostiqués comme dystrophie de Sudeck.

L’argument principal de la conférence – intitulée “Réflexions d’un chirurgien occupé : la dystrophie sympathique ou réflexe n’existe pas” – s’appuie sur une longue recherche avec l’analyse de plus de 100 cas de patients qui ont eu recours au Dr Piñal après un diagnostic initial de dystrophie sympathique réflexe et qu’il a identifiés comme d’autres pathologies qui ont pu être abordées après le nouveau diagnostic.

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